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Recherche par lecteur : MOINAT Martine

355 résultats. Page 15 sur 18.

Lu par : Martine Moinat
Durée : 3h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15286
Résumé:Sur les rives du Saint-Laurent, où il vit retiré en compagnie du chat "Vieux Chagrin", un écrivain épie jusqu'à l'obsession l'inaccessible silhouette d'une jeune femme dont le voilier est venu mouiller dans une anse du fleuve. Un exemplaire des Mille et Une Nuits, abandonné dans une grotte proche, est la seule preuve tangible de l'existence de cette muse récalcitrante, à laquelle se substitue bientôt une enfant malheureuse venue trouver, auprès de l'écrivain, refuge et réconfort. Tandis que l'oeuvre tant désirée s'élabore lentement, le narrateur se laisse prendre en otage par la confusion du réel jusqu'à y découvrir l'inspiration.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 9h. 39min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15085
Résumé:"Quand Isabelle, qui l'aime encore trop pour ne pas emmener une grosse malle de détresse avec elle, a quitté la maison avec l'enfant, Marc n'a rien ressenti de particulier, sinon quelque chose de l'ordre du destin accompli, une satisfaction comme celle de l'entomologiste qui vient d'endormir un très beau spécimen de papillon avec la conscience d'avoir offert l'éternité à cette pauvre bête éphémère. Rien à voir donc avec un trivial sentiment de soulagement. Ni même avec un soupçon de souffrance. C'était dans l'ordre des choses, un point c'est tout..."
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 34min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15006
Résumé:Un roman sensible pour un sujet délicat traité avec beaucoup de pudeur et une bonne dose de fantaisie, par l'une des nouvelles voix de la littérature allemande. Depuis qu'elle a perdu son mari dans un accident de voiture, Babette n'est plus que l'ombre d'elle-même. Depuis que son ami est décédé des suites d'un cancer, Florian n'a plus goût à la vie. Une petite robe bleue, création du compagnon de Florian et achetée par Babette, va rapprocher les deux esseulés. Une petite robe bleue pour partager leur chagrin et confronter leur douleur. Une petite robe bleue pour les aider à reprendre espoir et à réapprendre à vivre...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15108
Résumé:C'est un été brûlant et sec, dans la grande maison d'une famille aisée, vers la fin des années soixante, au Canada. Le jeune Hooker Winslow, lors de vacances solitaires, tente de déchiffrer le monde. Un monde pour le moment réduit aux énigmes familiales : Jessica, sa mère, vit enfermée dans sa chambre depuis la perte de son troisième enfant; Rosetta, sa tante, mène la maison avec froideur et efficacité; Nicholas, son père, semble n'avoir guère de prise sur les choses; Gilbert, son frère aîné, préfère lire la vie à travers l'alcool et la poésie; Iris Browne, la domestique noire, la seule à prêter attention à Hooker, exalte le passé plus ou moins fictif d'une négritude servile dont elle s'est libérée...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 10h. 29min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14977
Résumé:A partir du récit du narrateur de son deuxième roman, M. Hata, un Américain d'origine japonaise, ayant plus de soixante-dix ans, installé depuis 1963 dans une petite ville de l'Etat de New York, Chang-rae Lee dépeint avec une cruauté d'une délicatesse extrême, le souci obsessionnel d'un homme, qui a mené une vie "d'obligations et de politesse", "A Gesture Life", comme le dit le titre original, perpétuellement soucieux de faire ce qu'il faut pour "être adopté comme citoyen, collègue ou partenaire" ... Tout cela, le lecteur le sait dès les premiers chapitres, vaguement alarmé par cette apparence trop lisse, alerté par quelques éléments "qui ne collent pas" : l'incompréhension entre lui et sa fille, cette histoire d'amour avec Mary Burns qui a tourné court, sans raison apparente. Il suffira d'un incident - un incendie qu'il a lui-même malencontreusement provoqué - pour déchaîner des forces irrépressibles : les souvenirs sont moins faciles à contrôler qu'un comportement ; ils viennent heurter de plus en plus violemment la retraite de ce vieux monsieur affable et circonspect, surgissant comme la tête du nageur qui refait surface après un plongeon, brisant le miroir d'eau de la piscine.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 16min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15279
Résumé:Quatrième de couverture : Dans une Algérie gangrenée par l'extrémisme islamique, Zohra partage son temps entre le foyer familial et l'école du village où elle enseigne. Une nuit, son quotidien bascule dans l'horreur. Elle subit un viol collectif. Comment mettre des mots sur l'innommable ? Dans un premier temps, Zohra tentera d'échapper aux questions en fuyant son pays natal pour Paris. Ce n'est qu'auprès de sa belle-fille, Anna, assistante sociale, que la jeune femme trouvera la force de revenir sur son passé.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 7h. 55min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14986
Résumé:Eric et Tommy sont aussi dissemblables que deux frères peuvent l'être. Pour commencer, l'un est blanc et l'autre noir. D'ailleurs, ils ne sont même pas frères à proprement parler, même si le lien qui les unit est plus fort encore que celui du sang. Leurs destins semblent les deux faces d'une même pièce : Eric est un garçon robuste qui vole de succès en succès (mais à quel prix pour ceux qui l'aiment ?), tandis que Tommy, chétif et sans cesse malade, va basculer dans une vie de malchance et de douleur à la mort de sa mère, lorsque son vrai père réclame sa garde. Les deux frères ne se reverront pas avant une dizaine d'années, et durant tout ce temps, ne cesseront de penser l'un à l'autre. Le temps également, pour chacun d'eux, de s'interroger sur le sens du mot « bonheur ».
Lu par : Martine Moinat
Durée : 7h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14946
Résumé:Dans 'Un long adieu' nous retrouvons les personnages principaux de 'De l'art de conduire sa machine', à savoir le couple formé par Vic et Rita et leur fils, Michael, mais quelques années ont passé. Michael mène la banale existence d'un adolescent de la banlieue de Melbourne, c'est dire que ses rêves ont plus d'importance que la réalité qui l'entoure. Il aspire à devenir un jour un des plus grands joueurs de cricket du monde. En octobre 1960, deux événements vont marquer sa vie et le mener au seuil de l'âge adulte : la venue en Australie d'une fameuse équipe de cricket, les West Indies, et la rencontre avec Kathleen, une orpheline, qui sera son premier amour. En quatre mois Michael va apprendre que les rêves ne se réalisent pas toujours, il va connaître la fin de ses illusions, il verra aussi sa grand-mère mourir et découvrira ce qu'est l'absence. Le tableau est sombre, mais il faut accepter de vivre, malgré les désenchantements, les renoncements et les deuils. Et qui sait, peut-être ne ressemblera-t-il jamais à son père, un alcoolique invétéré, époux incapable de communiquer avec sa femme ou avec son fils. Devenir un homme, c'est, justement, un long adieu à ses illusions.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14886
Résumé:Dans un faubourg de Melbourne des années 50 - le temps des dernières machines à vapeur - une famille se rend aux fiançailles d'une voisine. Vic, le père, est mécanicien. Il conduit des locomotives diesel tirant des wagons de marchandises. Il est drôle, fier, un peu poète, épileptique, c'est un personnage. Son problème, c'est qu'il boit. Beaucoup, beaucoup trop. Rita, la mère, travaille, elle aussi, dans la mécanique. Elle est démonstratrice en machine à laver. Elle s'estime mal mariée, songe à une autre vie. Quant à Michael, leur fils de douze ans, il rêve de faire carrière dans le base-ball. Il n'est pas dupe. Il voit bien qu'il y a des choses qui clochent entre ses parents. Il observe le monde, il les observe. Par une belle nuit d'été donc, ils se rendent à pied, tous les trois ensemble, à une soirée. La musique délivre déjà quelques notes, il fait doux, tout devrait bien se passer, même si chacun est plongé dans ses pensées...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 7h. 14min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 14883
Résumé:Léonora Galigaï est florentine. Elle se nomme en vérité Dianora Dosi. Elle est la fille d'un menuisier et d'une blanchisseuse que le travail mène souvent au palais grand-ducal (palais Pitti). Léonora y est appelée pour distraire la jeune princesse de Toscane, Marie de Médicis. Elle devient sa coiffeuse. Elle s'insinue, fait rire cette enfant capricieuse et balourde. Bien vite, l'astucieuse Léonora sort de son modeste rôle d'amuseuse pour s'installer dans l'intimité de la petite princesse. Son empire devient immense. C'est une manipulatrice née. Chacun, au palais, s'interroge sur sa fulgurante ascension. Elle serait, dit-on, la soeur de lait de Marie de Médicis, c'est faux, cependant la légende de la Galigaï a déjà commencé, elle rachète ce nom au dernier de cette illustre famille avant de suivre Marie en France.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 9h. 59min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14901
Résumé:"La société des Jeunes Pianistes", c'est le nom que se sont donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années soixante. A la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du Jeune Maestro. Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes. La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, un concert émouvant, une mélodie grave et subtile sur le désir, la vie et la mort.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 2h. 16min.
Genre littéraire : Poésie
Numéro du livre : 14765
Résumé:Art de l'ellipse et de la suggestion, poème de l'instant révélé, le haiku est la forme poétique la plus courte du monde. En trois petits vers (5-7-5 syllabes), et en un temps qui n'excède guère celui d'une respiration, c'est un peu de la saveur du monde et de l'essence intime des choses qui soudain cristallise à travers quelques-uns des signes qu'ils nous font. "Sous la pluie d'été/ raccourcissent/ les pattes du héron". (Matsuo Bashô) Évoquant beaucoup en montrant peu, tout le haiku est dans l'unicité d'un instant, la grâce d'une saisie, l'attention portée à la plus infime réalité. En chacun d'eux, une silencieuse évidence s'incarne nous rappelant comme en filigrane combien tout est transitoire, à commencer par nous... pour qui la nature n'a pas plus d'égards que nous n'en avons pour les insectes. De la beauté entrevue au consentement à la nécessité cachée de ce qui survient, le haiku tient d'un équilibre miraculeux entre abandon et éveil, détachement et dérision. "Ce trou parfait/ que je fais en pissant/ dans la neige à ma porte!" (Kobayashi Issa) Des coagulations d'être au coeur du vide; une façon d'imager l'indicible en dénudant l'apparence jusqu'à sa transparente ambiguïté; de la densité décantée, des collisions d'éphémère et d'éternité, de la sensation qui pacifie : le haiku ou l'ombre d'une âme sur la neige du silence. Sans jamais se prendre au sérieux mais dans la plus totale lucidité, c'est l'insignifiance même de notre présence au monde et l'extrême relativité de ce que nous pouvons vivre qui se trouve ainsi souligné comme d'un trait de vent. De Bashô jusqu'aux poètes contemporains, en passant par Buson, Issa, Shiki et bien d'autres, Haiku présente un panorama complet du genre. S'inspirant des almanachs classiques, cette anthologie suit le cours des saisons -car la référence saisonnière est indispensable au haiku, ne serait-ce que pour rappeler l'essentielle complicité que cette forme poétique entretient avec le rythme du temps. Un ouvrage de référence.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 12h. 30min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14713
Résumé:Dans le sud de l'Italie, au coeur des oliveraies qui entourent Lecce, se dresse la Casa Rossa. Joyau du peintre Lorenzo Strada, devenu au fil des ans le triste emblème d'une famille brisée, la superbe bâtisse rouge est aujourd'hui à vendre. Alina est chargée de s'occuper du déménagement de la demeure que son grand-père avait achetée en 1933. Elle profite de ce moment pour tenter d'éclaircir les zones de silence et de troubles qui pèsent sur sa famille. La découverte d'une vieille lettre lui permet d'entrapercevoir toute son histoire fondée sur un drame, la rupture entre Lorenzo et sa femme, Renée, puis l'immense solitude dans laquelle vécut leur fille Alba. Avec pour toile de fond la dolce vita, la trouble période du fascisme et la vague de terrorisme qui heurta l'Italie dans les années 70, Alina va reconstituer son passé et essayer de comprendre le destin de trois générations familiales.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 4h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14801
Résumé:C'est dans la pure tradition du néoréalisme chinois que Li chi... Un récit qui pourrait se présenter comme une suite à 'Triste vie', son autre roman paru chez Actes Sud en 1998. Avec la truculence des conteurs chinois, l'acuité du témoin avisé, mêlant à la fois humour et ironie, nous suivons avec elle les tribulations d'un xiagang, traduit : "déchu de son poste". Ce sont les nouveaux "déclassés" de la Chine moderne, victimes des bouleversements de l'économie chinoise au tournant du millénaire. Et c'est à cerner la réalité quotidienne d'un homme qui n'a rien vu venir que Li Chi, en fine observatrice, nous guide subtilement. Son personnage, un homme vraiment bien se découvre à quarante ans, incapable de réagir face à la société de consommation. Un chic type, en somme, qui devient brutalement "has-been", tant les valeurs auxquelles il croit semblent être obsolètes. L'anachronisme de cet homme à la... (evene.fr)
Lu par : Martine Moinat
Durée : 7h. 19min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14807
Résumé:Ce roman s'attache à démonter le mécanisme qui transforme un homme ordinaire en machine à tuer, en terroriste, en kamikaze. Une réflexion amorcée dans L'attentat, un roman d'actualité brûlante, mais plus encore, une réflexion sur la fragilité de notre humanité... sur les pas du héros des Sirènes de Bagdad! Un jeune bédouin irakien banal, plutôt timoré, est tiré d'une enfance heureuse, pacifique et introspective dans un village attaché aux valeurs d'antan. Extirpé hors de lui-même par un conflit brutal, aveugle, par l'intervention folle des GI qui humilient, battent et tuent innocents autant que coupables.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14729
Résumé:Une vieille femme perd la mémoire, perte qui incite sa fille unique à reconstituer le passé comme elle peut. Au travers de bribes de souvenirs et d'incidents quotidiens, la narratrice cherche à gagner l'affection de sa mère. A l'opposé du récit de deuil qui honore un parent défunt, Autour de ma mère est un carnet de bord tenu à chaud pendant trois ans, un journal poétique parfois noir souvent cocasse, écrit contre le regret, l'amertume et la mort. Quête d'amour filial qui se conjugue avec la tentative tragi-comique mais passionnée de retrouver un amant fugitif. Quel amour l'emportera, celui pour la mère ou celui pour l'amant? A ce dilemme, la narratrice donne une réponse singulière.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 6h. 36min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14644
Résumé:Présentation de l'éditeur : Quand Catherine King s'aventure seule dans la nuit pour aller voir les ossements humains mystérieusement apparus devant l'église de sa propriété, son amie Maria Dlamini la suit. C'est la fin de l'apartheid, les leaders noirs ont été relâchés. Les deux femmes sont âgées : elles ont été élevées ensemble, près de soixante-dix ans auparavant, dans cette ferme au nord-est de Johannesburg dont le père de Catherine, d'origine britannique, était le propriétaire et où la mère de Maria était la cuisinière noire. Très tôt, la vie les a séparées : Maria est restée à la ferme, tandis que Catherine en était brutalement arrachée dès 1931. Quand elle revient vingt ans plus tard, Tom et Isobel Fyncham en sont les nouveaux propriétaires. Entre Catherine et Tom, l'attirance est immédiate mais des ombres rôdent. C'est en partant sur les traces de son père défunt que la jeune femme parviendra à démêler les raisons du malaise et les origines du drame qui s'est joué, à son insu, entre Tom, Isobel et elle-même. Tout au long du roman, Maria veille sur son amie, secondée en cela par un voisin afrikaner, Hendrik, lui aussi fasciné par la belle et fougueuse Catherine. Roman du retour au pays natal, roman de la perte et de la trahison, de l'amitié et de la réconciliation, L'Eglise des pas perdus est un livre au suspense impeccablement orchestré, aux descriptions somptueuses, qui dit la complexité des relations entre les êtres dans un pays traversé par l'apartheid.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14834
Résumé:L'être humain, c'est bien connu, quand la quarantaine approche, est saisi d'une irrépressible envie de faire un énorme caprice. Cela s'appelle la crise du milieu de la vie ou le démon de midi. Mercedes en est là. Elle est professeur de mathématiques et peintre, elle est mariée depuis vingt ans à Gustavo qu'elle aime et dont elle a eu trois fils. Elle a des amies. Tout va bien. Il n'empêche, quelque chose l'asticote, elle ne sait pas bien quoi, peut-être « la peur d'être heureuse pour toujours ». Son existence ressemble un peu trop à un « dimanche perpétuel ». Elle en a assez de l'éternelle surveillance intérieure qu'elle s'impose, cette « Mercedes cérébrale qui calcule toujours tous les risques ». Elle ne se rappelle plus ce que ça fait d'avoir mal, elle a envie de déraper, de brûler les « stops », de faire des tonneaux, de pleurer. Comme on sait, il n'y a pas de plus grand risque que d'aller consulter un psy. La voilà donc allongée sur le divan du docteur Lopes...
Lu par : Martine Moinat
Durée : 3h. 3min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14759
Résumé:Lendemain de déluge dans la villa californienne des parents de Valérie. Les éboulements ont dévasté la région. En équilibre instable, un gros rocher menace de s'écraser dans le jardin. Venue aider pour le week-end, Valérie observe l'étrange comportement de sa mère, effaçant méthodiquement les traces de la catastrophe sous l'oeil distrait de son mari, médecin à la retraite, visiblement préoccupé ailleurs. Le danger qui plane ce jour-là sur la famille est bien réel, mais il vient d'autres séismes, plus intimes, déclenchés tôt dans la matinée par le coup de fil annonçant l'accident de Cindy, la jeune fille qui garde les neveux de Valérie... et l'arrivée de son frère.
Lu par : Martine Moinat
Durée : 14h. 45min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14609
Résumé:Le livre de Dina est avant tout l'histoire d'une enfant moralement abandonnée et mal aimée, qui dans sa recherche désespérée de quelqu'un à qui s'accrocher, frise la folie, dans laquelle elle finira peut-être du reste par chavirer. Poursuivie par l'image atroce de sa mère ébouillantée, elle s'installe dans des fantasmes et des hallucinations qui feront partie dès lors de son quotidien. Dina est sans vergogne et ne se refuse rien. Mais au-delà du drame lui-même, c'est aussi un tableau naturaliste de la vie et des moeurs de la région du Nordland au siècle dernier. Une description par petites touches réalistes, lyriques, parfois cocasses et rapportées dans la verve truculente de la Norvège du nord. L'art de Herbjørg Wassmo est à trois dimensions. Elle brosse une immense fresque sur plusieurs plans. Le personnage échevelé de Dina, inséparable de son cheval noir Lucifer, est au premier plan et se détache sur le fond de paysages grandioses et fascinants, au coeur des nuits polaires. Au second plan surgissent une architecture traditionnelle en bois, haute en couleurs, des voiliers et des barques sentant fort le goudron et le sel marin, animés par une myriade de personnages qui vaquent avec précision aux soins de leurs métiers, chacun ayant un rôle défini dans le drame de Dina.